Gravel, le nouveau Graal…?

Gravel, le nouveau Graal…?

Le Gravel et son univers: Genèse, lexique, familles, usages...

 

Le Gravel est-il le nouveau graal? Les randonneuses de nos parents, les demi-courses des cyclotouristes d’avant, les VTTA tout faire des aventuriers sont-ils devenus la proie des marketing gurus, des spin doctors de l’industrie du vélo?

Quelle était la catégorie de vélos plébiscitée lors du Vélo in Paris, dernier salon en date depuis notre cher (très cher!) COVID19? A côté des VAE, vélos à assistance électrique, vélos cargo, biporteurstriporteurs et long-tail, quelle catégorie de vélo a vu sa côte flamber et concernait une discussion sur trois?

Les vélos de tri? Les enduros? Les guns de course? Non, que nenni, ce sont les GRAVELS… Oui, ces vélos dont certains moquaient la polyvalence il y a peu, une qualité qui dans l’univers du vélo a souvent des relents de bâtardise.

Le gravel c’est un peu la BMW GS du vélo. Un vélo excellent nulle part mais très bon partout.

Le Gravel existait bien avant cette “appellation valise”. La mode est aux roues de 650? Vous connaissez la confrérie du 650? Une guilde venue du fond des âges qui regroupait des voyageurs et des pratiquants “tout terrain” ayant comme dénominateur commun des vélos équipés de roues de 650B, chose incongrue à l’époque. Cette famille a été crée pour répondre à un besoin légitime, obtenir un vélo dynamique, qui ‘roule bien”, mais aussi ludique, qui accepte “la cascade” et pour finir qui peut constituer le compagnon idéal pour vos escapades plus ou moins longues. Il y a de nombreuses et interminables routes en gravier en Amérique du nord, un terrain de jeu qui a permis de développer cette famille et qui lui ont donnée leur nom. Perso, le gravel je pratique ça depuis une dizaine d’années, à l’origine sur des 29″ du type Surly ou Salsa, marques précurseurs (ses?) tout comme Kona , Marin ou Sobre par exemple. Oui, un vélo qu’on prend comme un souffle d’air frais, qui nous embarque dans un tourbillon de plaisir et qui nous permet en même temps de rouler sur l’asphalte à 35 de moyenne puis de sauter dans le champ sans prévenir pour suivre les traces des VTT dans un singletrack. Oui, avec le même vélo! Cerise sur le gateau, c’est un vélo pas sectaire, du coup il accepte tout un tas de verrues et d’appendices sur son cadre et sa fourche. Parce que oui, cherry on the cake, le Gravel accepte aussi de partir pour un voyage et donc d’emporter vivres, gîte et couverts. Pas pour un tout du monde (Quoi que..) Pour ça, il y a sa cousine la randonneuse. Une bonne mule, dure au mal, avec des tubes plus épais et une géométrie moins ludique, plus confort. On a beau être polyvalent, on ne peut pas non plus tout faire.

Justement, la famille Gravel s’étoffe: On a le matériau du cadre (Acier, alu, carbone), les transmissions (1x 9, 10 , 11, 12 ou 2×10, 11, 12…) et les tailles de roues/pneus (650, 700 et 29″) et même singlespeed (Love!!)

Du coup vous avez des Gravels 60% tout-terrain et 40% route (ou l’inverse) voire 50/50, selon le choix du chef de produit ou le vôtre si c’est un montage à la carte. Plus ludique, performant ou au contraire plus sage ou polyvalent... Ce choix vous est maintenant possible, à des tarifs commençant à 800€ environ pour des produits aboutis en terme de conception, de cohérence et de fiabilité.

Si vous vous posez des questions, passez à la boutique, nous avons une vraie passion pour ces vélos et une réelle tendresse pour ceux qui acceptent l’idée de polyvalence, de plaisir et de partage dans univers du cycle souvent dirigé par la seule idée de spécialisation extrême et de performance chronométrée… Enfin, passez à la boutique quand vous le pourrez mais on peut toujours échanger par mails, ce sera un plaisir!

Vous avez un peu de temps devant vous, alors, quelle idée vous faites-vous de votre prochain Gravel…?